Je participe à toutes les animations de la commune, je m'investis dans plusieurs associations, j'œuvre pour le Téléthon, pour la survie du comité des fêtes, pour garder notre école à Pauilhac.
Étant militant
social, syndical et Europe Écologie Les Verts, j'effectue un travail au
niveau du Gers sur les problématiques déchets, eau, transports, services
publics en ruralité, évolution des pratiques agricoles, conditions de
travail et de retraite, avec plusieurs associations, groupements et
organismes des collectivités départementales et régionales. (Voir ci dessous)
Je siège dans les organismes suivant :
La CSS - ISDND de Pavie : Commissions de suivi de site des installations de stockage de déchets non dangereux.
La commission a pour mission de :
- créer entre les différents représentants des collèges un cadre
d'échange et d'information sur les actions menées, sous le contrôle des
pouvoirs publics, par les exploitants des installations classées en vue
de prévenir les risques d'atteinte aux intérêts protégés par l'article
L.511-1 du code de l'environnement ;
- suivre l'activité des installations classées pour lesquelles elle a
été créée, que ce soit lors de leur création, de leur exploitation ou de
leur cessation d'activité ;
- promouvoir pour ces installations
l'information du public sur la protection des intérêts mentionnés à
l'article L.511-1 du code précité.
Le CODERS : Le Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST)
C'est une instance de consultation à laquelle sont soumis, pour avis, tous les projets d'actes réglementaires en matière d'installations classées, de déchets, de protection de la qualité de l'air et de l'atmosphère, d'eau destinée à la consommation humaine, de police de l'eau et des milieux aquatiques, ou de risques sanitaires.Le Gers est un département agricole et la plupart des dossiers qui sont soumis, pour avis, au CODERST touchent à l'agriculture (élevages, installations de stockage, eaux de surface, etc.).
Le Projet de territoire Adour en amont d'Aire (PT 3A)
Des actions variées et opérationnelles pour une gestion adaptée et optimisée de la ressource en eau.
Le territoire de l'Adour en amont d'Aire rassemble des acteurs variés
ayant des besoins vis-à-vis de la ressource en eau, qu'ils soient
préleveurs ou non. Une simplification du territoire les divise en 4 grandes catégories : les gestionnaires de l'environnement et de la rivière, les collectivités et acteurs du petit cycle de l'eau, les professionnels du monde agricole, les autres usages économiques et touristiques. Chaque catégorie regroupe des activités variées dont il convient de
garantir la diversité de la représentation dans la construction du
projet de territoire. Le projet de territoire de l'Adour amont va ainsi permettre d'identifier
et de mettre en œuvre des actions concrètes d'économies d'eau, de
meilleure gestion et valorisation de la ressource existante, ou de
création de nouvelle ressource, dans un objectif de satisfaction des
besoins du territoire (besoins des milieux et besoins économiques).
SAGE Neste et rivière de Gascogne
Élaboré avec l'ensemble des acteurs de l'eau, ce document stratégique permettra de définir une politique de l'eau coordonnée à l'échelle du territoire.
Eau potable, agriculture, industrie, tourisme, environnement, biodiversité ne pourront se maintenir et se construire que grâce à une politique de l'eau « volontariste » et résolument tournée vers l'avenir.
La baisse importante des ressources naturelles et l'augmentation de la période d'étiage, liées au réchauffement climatique, impliquent dès maintenant une coordination et une réorientation des politiques territoriales.
Le Comité Départemental des Mobilités du Gers : Les Comités départementaux des mobilités sont des instances de concertation départementalisées, au plus proche des territoires, pour construire ensemble un service public des transports.
Les Comités départementaux des mobilités sont des instances réunissant les acteurs de la mobilité régionale. Ils sont constitués :
- des acteurs institutionnels (la Région, les agglomérations, les métropoles, etc. )
- des entreprises et des opérateurs de transports (transporteurs routiers de voyageurs, SNCF...)
- de collectifs d'usagers
- des associations impliquées sur les questions de la mobilité
Les Comités départementaux des mobilités portent des commissions en leur sein.
C'est notamment le cas des Commissions Départementales des Transports Scolaires (CDTS) constituées depuis novembre 2018.
La concertation avec les acteurs de la mobilité doit être durable et permanente. Ainsi ces comités permettront de maintenir un dialogue autour des différents modes de transport en fonction des problématiques de chaque département / territoire et de :
- Favoriser l'échange et l'expression des besoins en matière de mobilités sur un département,
- Permettre la présentation des réponses apportées par la Région et les transporteurs et informer sur les projets en cours et à venir,
- Solliciter l'évaluation par les usagers des réponses apportées et des actions menées,
- Faire émerger des sujets connexes : carburants verts, auto-partage, mobilités douces et nouvelles mobilités...
Intervention au Comité Départemental des mobilités.
Contribution au schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET)
Jean Paul Dugoujon
Ligne ferroviaire Auch (32) - Agen (47) le report des travaux, l'opportunité de revoir le dossier avec une autre ambition.
La
ligne ferroviaire Auch-Agen, d'une longueur de 64 km, est fermée au
trafic voyageurs depuis 1970, cette liaison est actuellement
assurée par une ligne régionale d'autocars qui relie les deux pôles et
assure les correspondances avec le TGV à Agen. La fréquentation des
autocars est élevée soit environ 200 voyageurs/jour, ce qui en fait la
1ère ligne régionale en termes de trafic.
La ligne
Auch-Agen, après sa fermeture au trafic voyageurs, avait été dédiée au
trafic fret. La ligne Fret (Agen) Bon-Encontre - Auch (64,2 km) à cheval
sur deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Occitanie) n'est plus exploitée
depuis le 1er juillet 2015 entre Sainte-Christie et Auch et depuis le
1er mars 2016 entre Bon-Encontre et Sainte-Christie (51,4 km). La
rénovation de la section Bon-Encontre - Sainte-Christie était programmée
du 22 janvier au 30 juin 2018 pour un coût de 6,45 millions d'euros
financés à 30 % par des fonds européens, à 30 % par l'État, à 19,4 % par
la région Occitanie, à 9,7 % par la région Nouvelle-Aquitaine et à 10,9
% par des collectivités locales et utilisateurs (céréales,
carrières...). Soi-disant, le défaut des fonds européens a entraîné le
report des travaux à une date non déterminée, dans plus de 2 ans.
Le
Gers est le seul département sans liaison ferroviaire avec plusieurs
départements limitrophes, ni de relation transversale. Ses habitants
sont défavorisés en matière de transports collectifs. L'attractivité de
la région limitrophe n'est plus à démontrer, notamment le secteur
d'Agen, pour les habitants du Gers. La desserte ferroviaire est un réel
besoin, elle doit permettre un transfert conséquent d'automobilistes, de
scolaires, de la route vers le rail et assurer une liaison plus rapide
avec le réseau national.
Il devient urgent d'inverser
les politiques de mobilité nationales et régionales : investir plus là
où il y a des besoins et des manques. la Ministre des transports, ne
disait rien d'autre lorsqu'elle déclarait le 3 juin 2019 « La mobilité
pour tous et dans tous les territoires, ce n'est pas un slogan. C'est la
traduction d'un choix politique. »
Pour le fret, les
études chiffrent entre 90 000 et 160 000 tonnes le volume de fret
empruntant chaque année cet axe, principalement des céréales à
destination des ports de l'Atlantique ou de la Méditerranée. La
réouverture de cette ligne de fret, avec embranchement des zones
industrielles d'Auch, Fleurance, Lectoure, Astaffort, Clairac, Agen et
des coopératives désengorgerait énormément les routes, avec une baisse
significative des camions (de 2 500 et 5 500 camions de 38 tonnes) et
des pollutions engendrées.
En 2009, le renouvellement
complet de cette ligne avait été estimé à environ 60 millions d'euros.
Aujourd'hui il n'existe aucune étude actualisée sur les plans
économique, écologique et social. Une estimation donne un coût de 70 à
80 millions d'euros à partager entre Europe, Etat, Régions pour un
renouvellement complet voie et ballast (RVB), avec remise en place de la
signalisation automatique aux 40 passages à niveau, la révision d'une
quinzaine d'aiguillages et la rénovation de six ponts inférieurs ; les
collectivités et les chargeurs étant sollicités pour les aménagements
voyageurs et fret. Cette réouverture doit être accompagnée d'évolution
juridique permettant aux régions de devenir propriétaires des
infrastructures afin d'y être maître d'ouvrage et de gestion, mais aussi
de l'impulsion de nouvelles technologies pour diminuer pollution et
coût d'exploitation, comme par exemple les moteurs à hydrogène ou des
trains mixtes (voyageurs/messageries), permettant, dans la même rame, le
transport des colis qui connaissent un développement important, des
personnes et de leurs bagages, vélos, poucettes, fauteuils...
Préserver
cette emprise existante acquise par nombreuses expropriations, redonner
vie à ce patrimoine ferroviaire, c'est aussi une reconnaissance de tous
ceux et toutes celles qui ont œuvré pour de telles réalisations que
nous ne pouvons laisser péricliter. La réhabilitation complète de cette
liaison s'inscrit parfaitement dans la démarche de transition
énergétique des accords de Paris de la COP 21 et dans la loi Mobilité
proposée par le Gouvernement et, actuellement, en débat au Parlement.
Les
Régions Occitanie et Nouvelle Aquitaine, les communautés de communes,
Auch et Agen prônent majoritairement cette réalisation dans leurs
écrits, il faut rapidement, un nouveau tour de table avec tous les
acteurs État, Régions (Nouvelle Aquitaine et Occitanie), SNCF, Grand
Auch, Lomagne Gersoise, agglomération d'Agen, CCI Lot-et-Garonne et
Gers, agriculteurs du Gers et port de Bordeaux, pour financer la
réouverture totale de la ligne ferroviaire Auch - Agen.
Ne
passons pas à côté d'une opportunité historique pour cette ligne
ferroviaire ; il n'est pas trop tard pour réagir, pour reprendre ce
dossier et financer un exemple concret de réhabilitation du rail
(voyageurs comme fret) sur nos territoires, pour une véritable
transition écologique au niveau des transports.
Nous ne
doutons pas de la volonté de l'État de traduire en actes les propos
d'Élisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et solidaire : «
La Loi Mobilité est la traduction d'une ambition environnementale non
négociable, d'une France responsable qui porte un projet cohérent pour
répondre à l'urgence climatique. ». Les Conseils régionaux d'Occitanie
et Nouvelle Aquitaine, avec des gouvernances démocratiques, sociales et
écologiques, ne peuvent être moins volontaristes pour inscrire nos
régions dans une démarche de mobilités plus respectueuses de
l'environnement. Ensemble faisons-le
Débat du 8 février 2019 organisé par Le Cercle des
Citoyens au Mouzon Auch
Intervention de Jean Paul Dugoujon, citoyen à Pauilhac.
- 1er sujet les services dans nos territoires ruraux :
- Les diverses administrations font de moins en moins d'accueil
- Dans la santé et le social de nombreuses fermetures ou regroupement (hôpitaux, maternités, centres sociaux...il en est de même pour Pôle Emploi, les missions locales, les centres des impôts et les trésoreries.
- Dans l'enseignement les réformes obligent les jeunes à des déplacements considérables
- Pour les écoles, les fermetures de classes continuent dans la ruralité. Il faut arrêter l'orientation du ministère de l'éducation nationale qui veut supprimer les écoles à moins de 3 classes.
- Dans les transports pour les trains et les bus afin d'améliorer d'un côté on supprime des arrêts de l'autre
- Pour la sécurité et la justice de moins en moins de tribunaux de brigades de gendarmerie
- Il en est de même pour les associations et la jeunesse avec la diminution des réseaux directs d'informations, tout passe par le net !
- Et que dire de la disparition des postes dans nos campagnes.
Il est nécessaire de mettre en place un moratoire sur la concentration ou la suppression des services publics.
- 2éme sujet la gouvernance et la participation citoyenne :
Une fois élus, pourtant souvent sans majorité, un comportement dominant s'installe la plupart du temps, nous le constatons à tous les niveaux État-Région-Département-Intercommunalité-Grosses communes.
- Un exemple dans le Gers, la réouverture aux voyageurs de la ligne Agen Auch :
Il a été raconté n'importe quoi aux divers élus à tous niveaux sur le coût réel 250 M€ alors que, pour en savoir plus j'ai travaillé avec Bien Vivre dans le Gers et des ingénieurs de la SNCF, il s'avère que c'est plus proche de 50M€ soit 5 fois moins, toutes collectivités confondues de l'Occitanie. De plus le rapport aux élus a été basé sur une étude vieille de plus de 15 ans, qui n'ai plus d'actualité aujourd'hui.
Nous avons la un exemple flagrant de ces comportements majoritaires, des solutions existent pour aider la démocratie et la prise de décisions :
- faire faire des études, expertises indépendantes et publiques pouvant déboucher certaines fois, avec toutes les informations, sur des référendum citoyens.
- pour la gouvernance la mise en place de la proportionnelle intégrale est un autre axe à privilégier pour toutes les élections.
- la reconnaissance du vote blanc qui doit être comptabilisé et un minimum de participation de 50 % des inscrits pour valider les votes.